Les 20 raisons qui nous font aimer Zelda
1. L'original
Ceux d'entre nous qui ont grandi avec une NES sur les genoux se souviennent avec émoi de The Legend of Zelda. La belle cartouche en or devint un peu comme un objet de collection. Un tel packaging laissait supposer un jeu vraiment hors du commun et il l'était. Nous avons passé des heures et des heures à errer dans les moindres recoins d'Hyrule, cherchant l'entrée du dernier donjon, cherchant ces fameux sacs de bombes. Fort heureusement, la pile intégrée à la cartouche nous permettait de sauvegarder notre progression pour nos prochaines parties.
2. La deuxième quête
Bien sûr, il était possible d'accèder à cette seconde quête en débutant une nouvelle partie avec le nom "Zelda". Mais les vrais joueurs (et joueuses) attendaient d'avoir d'abord terminé la première. Quel était l'intérêt de sauter une telle quête après tout ? Si vous n'étiez pas assez fort pour flanquer une bonne correction à Ganon, vous n'auriez pas eu la moindre chance une fois que les Darknuts et les Stalfos auraient levé leur épée dans ces donjons qui ne vous laissaient aucune échappatoire.
3. Les boss
Même dans les années 80, Link devait déjà faire face à de redoutables boss avec une large variété de techniques différentes. Qui aurait pu penser qu'une flûte était aussi mortelle ? Au fil du temps, les sous-fifres de Ganon sont devenus de plus en plus impressionants, allant d'ombres qui ne craignaient que leur propre magie à des dragons qui avaient trouvé refuge au cœur d'un volcan. Evidemment, aucun de ces monstres ne pouvaient être comparés à Ganon en personne. Qu'il prenne l'aspect d'une marionette en forme de serpent, d'un monstre belliqueux en forme de cochon ou encore d'un majestueux guerrier, le final de chaque épisode est une expérience hautement stressante.
4. Un tout nouveau monde
J'aime comment le vocabulaire et les légendes de la série cassent les préjugés des jeunes joueurs tout en les accompagnant au fil du temps. Encore aujourd'hui je peux déterminer ce qu'est un Aquamentus ou dire ce que les Dodongos détestent par-dessus tout. Très peu de jeux ont jusqu'alors laissé de tels empreintes en moi.
5. Zelda II : The Adventure of Link
Zelda II n'était pas le jeu auquel tout le monde s'attendait. Pourtant, même ses plus fervents détracteurs ont du admettre ses nombreux points positifs. Revoir de vieilles connaissances ennemies sous un autre angle était terrifiant, booster les capacités de Link incluant même des sorts magiques et de nouvelles formes d'attaques était excitant et réaliser que le monde du premier épisode n'était qu'en fait une petite parcelle d'Hyrule était formidable.
6. Des jeux toujours variés
Il y a beaucoup de jeux - et nous allons être gentils en ne les citant pas ici - qui se résument à de simple suites. Chaque épisode propose la même chose que le précédent. Bien sûr, les Zelda ont installé des valeurs sûres mais lorsqu'il est possible de jouer aussi bien en vue de dessus qu'en vue horizontale ou encore de jouer en multi-joueurs dans la même série, avouez que ça laisse un large éventail de possibilités, sans prendre en compte toutes les quêtes annexes et les mini-jeux.
7. Toujours à l'écoute des fans
Nintendo aime récompenser ses fans avec classe. Si vous étiez encore un petit garçon lorsque vous avez essayé de tirer des flèches enflammées dans l'œil de Gohma dans le premier épisode, il est fort à parier que vous avez légèrement paniqué en découvrant le boss de l'arbre Mojo dans l'épisode sur N64, retrouvant cette chère Gohma qui cette fois était un crabe enrobé d'une épaisse armure, grimpant au plafond et le long des murs.
8. Mais elle a énormément de personnalité
Abordez quiconque dans un épisode de Zelda et vous découvrirez une histoire. Le jeu possède quantités de personnages secondaires allant du propriétaire du jeu de combat naval qui s'ennuie à mourir aux charpentiers un peu feignants en passant par Maple, la sorcière maladroite ou encore l'inoubliable responsable du Bowling Teigneux.
9. Toujours prendre des risques
Que ce soit le cell-shading de Wind Waker ou le passage en 3D opéré par Ocarina of Time ou même le scroll horizontal instauré par le deuxième épisode sur NES, la série n'a jamais eu peur d'innover. Ils disent à chaque fois que chaque jeu sera le dernier Zelda " traditionnel " mais c'est plutôt ces revendications qui sont devenues une tradition.
10. La musique
Koji Kondo n'a peut-être pas autant de fans que Nobuo Uematsu mais certaines de ses compositions sont magnifiques. Le piano et les violons du générique d'A Link To The Past en 1992 m'avaient bouleversé et la musique à base d'harmonica du Ranch Lon Lon est facilement le meilleur morceau, tout jeux confondus sur N64.
11. Patience et longueur de temps
Attendre le prochain opus de la série peut vous rendre fou mais c'est sûrement pour le meilleur. Après tout, devoir poireauter pendant trois ou quatre ans entre chaque épisode rend l'attente ô combien insupportable (dans le bon sens du terme) et permet à Miyamoto, Aonuma et son équipe de nous offrir des jeux chaque fois meilleurs.
12. The Legend of Zelda : a Link to the Past
Un retour au source instauré avec le premier épisode, ce Zelda III donnait à Link plus d'objets à utiliser, plus de capacités à maîtriser et plus de défis à relever. En réalité, les joueurs avaient à explorer une petite demie-douzaine de donjons avant que la vraie quête ne commence. L'opposition entre le monde de la lumière et le monde des ténèbres était un concept qui allait être par la suite réutilisé dans d'autres titres et les innombrables intéractions entre les personnages ont marqué la série d'une pierre blanche.
13. Des moments inoubliables
La série s'est toujours démarquée par des scènes mémorables venant ponctuer une aventure déjà pleine d'émotions, depuis le tout début même et ce, grâce à de nombreux détails comme le cri d'un boss résonnant à travers les murs d'un donjon ou des combats acharnés contre des mini-bosses avec l'effrayante musique macabre de la Montagne de la Mort. Et aujourd'hui encore, la tradition se poursuit. Qui n'a pas eu la chair de poule en jouant à Wind Waker en découvrant le château d'Hyrule figé hors du temps alors que l'armée de Ganon l'envahissait ? Qui n'a pas été affolé de voir les dégâts provoqués par Ganon dans le futuer d'Ocarina of Time ?
14. Ocarina of Time et Majora's Mask
Tout a commencé avec une démo technique qui nous présentait un Link un peu déformé combattant un Stalfos avec un épée beaucoup trop brillante mais lorsqu'Ocarina of Time est sorti à la fin de l'année 1998, il devint tout de suite l'un des meilleurs jeux d'aventure voire l'un des meilleurs jeux sur N64. Cet opus était beau et plein d'innovations, la preuve parfaite de ce que pouvait être un Zelda : la transition réussie d'un classique de la 2D en 3D. Sa suite sortit deux ans plus tard, un épisode assez étrange et risqué, une preuve inébranlable que Nintendo ne se repose jamais sur ses lauriers.
15. Toutes ces petites choses
Les Octoroks étaient mignons tout pleins dans le premier épisode, avec leurs gros yeux et leur adorable petit museau. Je voulais vraiment en adopter un. Quel dommage qu'ils soient devenus aussi laids dans les épisodes suivants. Et même si Ganon avait la même voix que Soda Popinsky dans Punch Out!, son rire effrayant était une raison suffisante pour éviter au maximum l'écran de Game Over.
16. Des jouets merveilleux
J'ai trouvé trouvé que la cerise sur le gâteau dans les Zelda, c'étaient tout ces objets comme la Canne de Byrna dans A Link to the Past ou l'Epée Biggoron dans Ocarina of Time. Des objets optionnels dont vous n'avez pas besoin pour finir le jeu mais qui vous récompensaient d'avoir exploré les moindres recoins de ce monde gigantesque.
17. The Wind Waker
Il semble que tout le monde ait cherché à trouver des points négatifs à cet épisode. Voyager sur le Lion-Rouge était rébarbatif, la quête de la Triforce décevante et on aurait même pensé que Link était gay. Peu importe. La série est revenue comme à ses tout premiers amours après le virage opéré avec les opus N64 et le style graphique du jeu le faisait ressembler à un vrai dessin animé intéractif. Pour certains, il s'agissait d'un point faible. Pourtant, le jeu avait quelque part plus de personnalité. L'un de tout premiers signes de Nintendo montrant leur volonté d'étonner le public pour nous fournir toujours de meilleurs jeux.
18. C'est dans la poche
Même s'ils ne sont pas généralement autant considérés que ceux sortis sur consoles de salon, les épisodes sortis sur consoles portables sont pourtant incroyables. Alors que Link's Awakening pouvait être considéré comme une simple amélioration de son prédécesseur A Link to the Past, les autres épisodes n'ont pas été que de simples portages. La série des Oracle qui a débuté sur Game Boy Color ou encore la ré-édition d'A Link to the Past marquant l'arrivée de l'épisode Four Swords : c'est simple, Zelda, c'est du bonheur dans votre poche.
19. Léger comme un Tingle
C'est un étrange petit lutin mais Tingle n'a jamais cessé de nous amuser. Est-ce parce-que le ridicule ne tue pas et qu'il va jusqu'à réduire toute sa famille en esclavage (ou du moins une partie) pour réaliser son rêve le plus cher : devenir une fée ? Est-ce parce-qu'il est la représentation pixellisée parfaite et déconcertante du Boulet que l'on rencontre sur Internet ? Dans tous les cas, lorsque l'on voit Tingle volant au-dessus de nos têtes armé de ses ballons, c'est comme respirer un peu de joie flottant dans une petite brise d'été.
20. L'équipée sauvage
Dans tous les Zelda, Link n'a jamais manqué d'objets. Bombes, grappin, ocarina et - sûrment le plus important d'entre eux - le boomerang. Il était primordial dans le premier épisode pour paralyser temporairement les Octoroks, pour se débarasser des ennemis les plus faibles ou pour récupèrer les objets hors d'atteinte comme les rubis qui faisaient ce petit thip-thip-thip bien appréciable. Sa version magique était encore plus puissante et pouvait balayer tout l'écran, idéal pour fermer son clapet à l'un de ces stupides Goriya.
Quelques petits trucs que l'on apprécie pas
1. Attendre
Les joueurs de la vieille époque NES se souviendront sûrement de l'attente ô combien longue qu'avait suscité Zelda II : The Adventure of Link. Environ un an à attendre la moindre information divulguée sur l'ancêtre d'Internet. Chaque mois qui passait voyait le jeu retardé encore et encore à cause de " pénuries de composants ". Et chaque nouvelle pénurie provoquait le malheur de millions de joueurs innoncents. Cela vous rappelle quelque chose ? Oui, oui, c'est bien ça, Twilight Princess. Prévu au départ pour la fin de l'année 2005, il serait aujourd'hui repoussé à l'automne 2006. On dirait que l'histoire se répète… sauf qu'attendre un Zelda est loin d'être aussi amusant que d'y jouer.
2. Le CDI
Zelda n'a pas toujours été la propriété exclusive de Nintendo. Pour diverses raisons politico-économiques, trois jeux ont vu le jour sur la " console " CDI sortie par Philips au début des années 1990. Aucun d'entre eux n'étaient vraiment bons. En fait, ils étaient même plutôt extrèmement mauvais. Et ces affreuses vidéos de Link nous donnent encore aujourd'hui des cauchemars.
3. Link et la babiol-aterie
C'est compréhensible. Comment est-ce qu'un gamin pourrait vaincre le pire de tous les maux sans grandir un petit peu ? Bon, c'est sûr que ça fatigue de jouer les globe-trotters et de voyager à travers le monde mais c'est à se demander si la Triforce n'est pas devenue une simple babiole.
Mais le plus surprenant encore, c'est que nous sommes plus d'un million petits moutons à s'être baladé comme ça comme ce vieux Tingle. Tiens, en parlant de lui justement...
4. Tingle
Bon, OK, on ne le déteste pas complètement sinon il ne ferait pas partie de nos vingt fameuses raisons. Mais au final, notre affection pour lui est un peu mêlée de pitié. La plupart du temps, c'est assez effrayant de parler à Tingle. Il est assez laid, plutôt gras et veut désespèrement être une fée. Pour une raison inconnue, il porte même une sorte de grosse montre autour du cou. Il veut peut-être être rappeur ? (" Kalaloompa ! ", vous ne pouviez pas y échapper). Alors oui, on espère malgré tout que Tingle sera exclu de Twilight Princess grâce à son style sombre et adulte.
5. Des échanges interminables...
C'était généralement sympa de pouvoir échanger des objets contre d'autres dans Ocarina of Time, au point de pouvoir acquérir certains puissants objets, parce-qu'il s'agissait d'une quête annexe. Aussi, on pouvait très bien se débarasser de Ganon que l'on ait découvert les 100 Skulltulas ou non. Mais les longues séquences d'échanges, ça non. Surtout dans Oracle of Ages où parfois ces phases étaient obligatoires pour pouvoir continuer. Ce qui est fort, fort dommage. Heureusement, Minish Cap a remis les points sur les " i " et on espère qu'il en sera toujours ainsi.